Fouad Al-Farhan est libéré mais Internet reste censuré

Posté par Endy le 5 mai 2008

Fouad Al-Farhan est libéré mais Internet reste censuré dans Generalites fouad_banner-790630

Fouad Al-Farhan est un blogger Saoudien qui a décidé de publier, sous son vrai nom, des critiques sur le système et les autorités d’Arabie Saoudite. Mal lui en a pris puisqu’il fut arrété le 10 décembre dernier après avoir publié un article sur des prisonniers politiques. Selon lui, les autorités ont pensées qu’il voulait mettre sur pied une campagne pour les libérer. Les mêmes autorités ont cependant déclarées que « son arrestation est sans rapport avec la sécurité intérieure ». Sans préciser de quoi elles l’accusaient. Al-Farhan avait déjà eu maille à partir avec la justice, son blog ayant été fermé une première fois en Juillet 2007. Après trois mois de prison pour avoir osé parler librement, le voilà rentré chez lui. C’est tant mieux. C’est aussi une petite victoire pour la liberté d’expression. Quoi que…

- Le gouvernement saoudien vient de réduire l’accès à internet pour « combattre le terrorisme et les activités immorales ». Cette limitation concerne plus précisément les points suivants : terrorisme, pornographie, diffamation, fraude, violation des valeurs religieuses… bref, un fourre-tout laissant les mains libres à la censure.

- Tout cela n’est pas puni d’une simple interdiction de toile mais aussi de 10 années de prison et d’1,3 millions de dollars d’amende pour les activités liées au terrorisme et de 5 années et de 800.000 dollars d’amende pour celles liées à la pornographie et aux valeurs religieuses.

- Il existe des centaines de bloggers en Arabie Saoudite mais peu d’entre-eux postent sous leur véritable identité. Un blogger Saoudien, Ahmad Al-Omran, estime que « l’arrestation de Fouad Al-Farhan était sans doute une intimidation à l’adresse des autres bloggers ».

http://www.alfarhan.org

 

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Piscines : victimisation et discrimination

Posté par Endy le 4 mai 2008

Piscines : victimisation et discrimination dans Lois et Institutions hidjab0fjTitre d’une dépèche AFP datée du 30 Janvier 2008 : « Suède: interdire le voile au bord de la piscine jugé discriminatoire »… lorsqu’on lit la dépêche, on s’aperçoit que le voile n’est pas vraiment le fond du problème, le sous-titre est plus parlant :


Stockholm : Une piscine municipale de Goteborg s’est rendue coupable de discrimination envers deux musulmanes lorsque des maîtres-nageurs leur ont demandé d’ôter leur voile et de changer les vêtements qui couvraient leur corps, a jugé mardi une Cour d’appel suédoise.

L’ARTICLE

« La Cour d’appel considère que les circonstances sont telles qu’il y a des raisons de croire que les femmes ont bien été discriminées lorsqu’on leur a demandé de changer leurs vêtements », a indiqué la cour dans un communiqué, cassant ainsi un jugement rendu en mars l’année dernière. La municipalité a été condamnée à verser à chacune d’entre elles 20.000 couronnes (2.114 euros) de dommages-intérêts.
Les deux plaignantes, Houda Mourabet et Hayal Eroglu, s’étaient rendues séparément à la piscine à deux différentes occasions en avril 2004 pour y accompagner leurs jeunes enfants. Elles ne s’étaient toutefois pas baignées. Elles portaient voile, pantalon long et tee-shirts à manches longues afin de cacher les parties de leur corps comme le prescrit leur religion.
Les maîtres-nageurs ont reconnu qu’il n’y avait rien dans le réglement de la piscine relatif au port du voile, qui prévoit en revanche que les personnes fréquentant la piscine doivent porter short et tee-shirt si elles ne vont pas se baigner.
Mais ils ont souligné que leurs vêtements ne leur auraient pas permis de secourir leur enfant en cas de besoin.
Des pancartes à cet effet figuraient dans l’enceinte de la piscine, ont-ils encore précisé.
La Cour d’appel a estimé, contrairement au tribunal de première instance, que la ville de Goteborg n’était pas parvenue à « prouver que la requête des maîtres-nageurs était sans rapport avec la religion des femmes ».
(AFP)

RENVERSEMENT DE CULPABILITE

Pour la énième fois en Europe on assiste donc à un renversement de culpabilité et à une victimisation comme savent si bien le faire les musulmans entre autres. En effet, pour n’importe qui, venir habillé d’une autre façon que celle spécifiée par le règlement aurait signifié le renvoi de la piscine et l’affaire se serait arrêtée là. Mais c’est oublier le fameux voile qui sert de prétexte.
La religion commande aux musulmans de respecter une certaine pudeur. Pourquoi pas ? J’ai moi-même la mienne et je ne vais jamais dans un camp de nudistes. Les règlements y sont d’ailleurs très clairs : les non-nudistes sont priés d’aller voir ailleurs. Je le comprend. De même, sur certaines plages, à l’étranger, il est demandé aux touristes de ne pas porter de bikini ou encore, il est demandé aux touristes, en France, d’avoir une tenue correcte pour visiter les églises. Et tout cela, je le comprend encore très bien. ça porte d’ailleurs un nom : c’est le respect.
Ces personnes n’ont pas respectées le règlement de la piscine mais, par contre, elles ont bien compris tous les avantages qu’il y avait à retirer du politiquement correct européen.

CONTRE-EXEMPLE

Voici un contre-exemple édifiant sur la tolérance des musulmans. Le vendredi 18 Avril, le Daily Mail publiait cet article intéressant et inquiétant :

Une grande piscine publique à Stoke Newington, au Nord de Londres a décidé de faire preuve d’ouverture envers la population musulmane en … interdisant la baignade aux non-Musulmans et aux femmes tous les dimanches de 08h00 à 09h30, information qui figurait du reste sur leur site Internet. David Toube avait fait pu prendre connaissance de cette règle en voyant un écriteau alors qu’il se rendait à la piscine en question avec son fils de dix ans. Etonné, il est allé demander au responsable si ce n’était pas une blague, mais celui-ci lui confirmait ce nouveau règlement, suite à quoi M.Toube demandait s’il était tout de même possible de se baigner comme ils étaient tous deux de sexe masculin. Le responsable lui répondit que ceci ne pouvait se faire que si les Musulmans avaient la bonté de l’accepter, bonté qu’ils n’ont pas eu.

Ici, il est pourtant clairement établit qu’il s’agit de DISCRIMINATION basée sur la religion.
Ce n’est pas être tolérant que de laisser une intolérance faire la loi sous prétexte qu’il s’agit d’une religion venue d’ailleurs.
A noter également la grande tolérance réciproque des musulmans… (« …bonté qu’ils n’ont pas eu. »)

Voir l’article sur Daily Mail

DISCRIMINATION ENVERS LES NON-MUSULMANS :

Témoignage d’un Québécois sur le même problème

http://www.dailymotion.com/video/x2sm9c

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Cimetières profanés : une indignation très selective

Posté par Endy le 1 mai 2008

Si il est un acte odieux par dessus tous, si il est un acte qui prouve que nos contemporains ne connaissent plus le (les) sens du mot « sacré » c’est bien celui des profanations de sépultures.
Rien, pas même une haine tenace envers les pires des criminels ne sauraient justifier qu’on s’en prenne à des tombes, quelque soit la confession des disparus.

Mais puisque je parle ici essentiellement de la critique envers l’islam et de son devenir dans notre société, je ne peux que m’interroger sur le sort médiatique et politique qui est réservé aux profanations de cimetières chrétiens par rapport à ceux des autres religions.

DEUX POIDS, DEUX MESURES ?

Ainsi cinq tombes chrétiennes ont fait l’objet d’une profanation à caractère nazi dans le cimetière de Friville-Escarbotin près d’Abbeville (Somme) le 23 avril. Mais, contrairement aux 148 tombes musulmanes profanées dans la nuit de samedi 5 avril à dimanche 6 dans un cimetière près d’Arras, les 5 tombes chrétiennes ne semblent intéressés personne (à l’exception notable du PS qui s’est fendu d’un communiqué). Ainsi, pendant que les images pleuvent à la TV ou sur le net, que les communiqués tombent, que les interviews se succèdent à la radio pour s’indigner sur ces actes barbares perpétrés sur des tombes musulmanes, Nicolas Sarkozy, François Fillon, Rachida Dati et Michelle Alliot-Marie n’ont pas fait part de leur indignation pour la profanation des tombes chrétiennes, le MRAP et SOS Racisme n’ont pas promis de trainer les coupables devant les tribunaux. Pourquoi ? Parce que le rôle de victime est déjà pris. Désolé.
L’ « anti-fascisme » du gouvernement et des associations subventionnées par l’Etat a bel et bien une limite et c’est celle-ci : les victimes ne peuvent faire partie de la « majorité visible ». C’est une preuve de plus que leur combat est avant tout idéologique et qu’il convient de le traiter comme tel.

Mais pire encore, cet « anti-fascisme » sélectif cache une horrible réalité :

En France,
9 cimetières profanés sur 10 sont chrétiens
15 sépultures chrétiennes sont saccagées CHAQUE SEMAINE.

Quelques exemples de procès en cours :

- Profanations du cimetière de Lège-Bourg
- Profanations dans le cimetière de Toulouse
- Profanation du cimetière de Notre-dame de Lorette
- Profanation du cimetière de La Rochelle 

Malheureusement pour les familles deux fois endeuillées, le politiquement correct ne se soucie guère des indigènes chrétiens…

http://www.dailymotion.com/video/x57tid

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Un ex-Musulman appelle l’Occident à être ferme avec l’Islam

Posté par Endy le 30 avril 2008

Cet article est très inspiré du blog Point de Bascule
Que les auteurs en soient remerciés.

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Je publie in-extenso une entrevue accordée à Front Page Magazine par le jeune Hossain Salahuddin, d’origine Bengladeshi. Il y raconte les raisons qui l’ont poussé à quitter l’islam. Comme pour plusieurs autres ex-musulmans l’étude approfondie de l’islam et son observation du monde musulman dans lequel il vivait l’a convaincu que cette religion irréformable mène à la violence et à la haine et constitue une véritable camisole de force de l’esprit qui étouffe tout progrès et créativité.

Il y rappelle également quelques vérités premières à propos des relations de cause à effet entre Jihad et terrorisme, à propos de Mahomet et de l’impérialisme et, plus parlant pour nous, à propos de notre laisser-faire plusieurs fois centenaires…

L’islam a également éteint les peuples qu’il a colonisés et produit un effet catastrophique sur des civilisations avancées et anciennes. Il dénonce les apologistes qui tentent de nous endormir avec leur propagande fabulatrice d’une religion de paix, d’amour et de tolérance. Pour lui et d’autres qui ont vécu en pays musulman, l’islam est une religion totalitaire et impériale qui contrôle les moindres aspects de la vie de ses adeptes et pousse les musulmans non arabes à renier leur propre culture. Le musulman n’est pas un être libre.

Il encourage les pays occidentaux à respecter leur principe de laïcité et à défendre à tout prix la démocratie et la liberté. Il dénonce la rectitude politique et invite les politiciens à faire preuve de fermeté dans l’affirmation des valeurs fondamentales de notre civilisation.

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L’invité de Frontpage Interview aujourd’hui est Hossain Salahuddin, poète, essayiste et ex-musulman. Il est l’auteur de plusieurs livres et le rédacteur en chef du magazine Maverick, qui promeut la littérature, la pensée libre et le rationalisme.

Un ex-Musulman appelle l'Occident à être ferme avec l'Islam dans l'islam par ses apostats Hosssain_Salahuddin-2fe97
FP : Hossain Salahuddin, bienvenue à FrontPage Interview.

HS : Merci beaucoup de l’invitation. C’est un réel plaisir d’être ici.

FP : Parlez-nous de votre enfance et de votre éducation au sein de l’islam.

HS : Je suis né en 1984, dans une famille musulmane au Bangladesh. Ma famille était plutôt orthodoxe et a fait en sorte que j’apprenne le Coran avant même que je sois inscrit dans une école. J’ai eu un tuteur à domicile, un mollah qui m’a appris la récitation du Coran en arabe, et j’étais vraiment excellent. Je me souviens d’avoir achevé l’ensemble du Coran en arabe trois fois avant l’âge de 12 ans, sans même en comprendre un mot. Si j’essaie de me souvenir, je sens que c’était assez étouffant avec toutes sortes de prescriptions et d’interdits. Vous ne pouvez pas faire ceci, vous ne pouvez pas faire cela, et puis il y a ce rappel constant- « Tu es musulman, tu dois te comporter comme tel ».

Donc, oui, mon enfance n’est pas quelque chose dont je suis vraiment fier. Il y avait toutes sortes de restrictions religieuses qui m’étranglaient et cela affectait effectivement ma relation avec les membres de ma famille. Mais je dois dire que j’étais encore croyant à l’époque, il y avait seulement une légère gêne en moi avec la forme pratiquante de l’islam. Je dois avouer que j’ai eu une enfance plutôt agitée mais je ne me suis pas transformé en rebelle.

FP : Qu’est-ce qui a vous a amené à reconsidérer et, finalement, abandonner l’islam ?

SH : Eh bien, quand j’avais environ 13 ou 14 ans, j’ai développé un grand intérêt pour l’écriture créative, notamment la poésie, et j’ai commencé à passer beaucoup de temps à lire des livres et à écrire de la poésie. Je me souviens d’emprunter jusqu’à dix livres à la fois et de les lire à la suite. Histoire, science, philosophie, religion, littérature, nommez-en, toutes sortes de livres. Je peux vous dire que c’était une époque passionnante. J’imagine que j’étais un peu plus mûr mentalement que mon âge réel, et je chéris cette partie de ma vie comme une période d’illumination.

Je pense que les livres m’ont appris à penser et à juger les choses logiquement, à échapper au monde des préjugés et des croyances irrationnelles. Les livres ont été mon vrai libérateur, c’est le meilleur compagnon que j’ai jamais eu. Mais ce n’était pas toujours amusant. Ma famille ne l’a pas pris à la légère car ils ont remarqué un changement en moi et aussi mes professeurs à l’école. En fait c’était les professeurs qui m’ont donné toutes sortes d’ennuis. Malheureusement, la plupart de mes professeurs étaient des musulmans très orthodoxes et ils n’aimaient pas mes écrits. Ils ont même interdit mes écrits du magazine de l’école, ce qui m’a vraiment bouleversé étant donné que j’étais probablement le seul étudiant qui pouvait écrire des choses créatives. Et ils me rappelaient sans cesse que l’Islam n’approuve pas la poésie, la musique, la peinture, le mélange avec des non-musulmans ou la lecture des textes d’autres religions et ça m’a rendu réellement confus.

Il n’y avait qu’une seule façon de savoir : par la lecture du Coran et des Hadith dans ma langue maternelle. J’ai lu le Coran encore et encore et je ne pouvais pas croire ce que je lisais. J’ai commencé à marquer les versets douteux et à écrire des commentaires à côté d’eux. Je me suis demandé, ces versets pleins de haine sont-ils propagés et prêchés tous les jours dans tous les coins de ma ville ? J’étais complètement sidéré. Au départ, je pensais que c’était la traduction qui était à blâmer. Mais j’ai recueilli de nombreuses traductions du Coran et des érudits musulmans très réputés ont traduit certains d’entre eux. Vous pouvez dire que j’ai été vraiment choqué et j’ai passé près de deux années en 9e et 10e à la recherche de réponses.

En 10e année, mon premier recueil de poèmes a été publié et en 11e année, j’étais convaincu que l’islam lui-même était une croyance très violente. En lisant le Coran ou tout autre texte islamique dans votre langue maternelle, il peut y avoir deux effets sur vous : vous pouvez soit vous transformer en être violent prêt à éliminer tout ce qui s’oppose à vous, ou vous pourriez abandonner purement et simplement l’islam et devenir un être libre. J’ai choisi ce dernier chemin et à un tès jeune âge.

FP : Avez-vous fait face à la menace de violence pour avoir quitté l’islam ? Êtes-vous encore en danger aujourd’hui ?

SH : Eh bien, laisser l’islam n’a pas été une décision instantanée, c’était plutôt un processus graduel. Je pense qu’au moment où je suis arrivé en 12e année, j’ai tout à fait consciemment abandonné l’islam. Et certains de mes amis les plus proches connaissaient mes opinions sur l’islam. Je pense que certains d’entre eux étaient vraiment choqués. Donc, laisser l’islam était une affaire privée au début, je ne l’ai pas partagée avec beaucoup de gens au départ.

De toute évidence, il y a eu la peur de bouleverser une majorité de musulmans. Ce que j’ai fait a été de commencer à remettre en question beaucoup de choses pour propager mon message. J’ai appris cela de la vie de Socrate, c’est ce qu’il avait l’habitude de faire, et ça peut parfois être très efficace. J’ai commencé à remettre en question les croyances et les traditions islamiques dans mes écrits et cela m’a mis dans le pétrin. Bien que j’ai eu quelques amis animés du même esprit et que nous avions l’habitude de nous appeler nous-mêmes des libres penseurs, je me suis aussi fait quelques ennemis et je savais qu’ils me surveillaient de près. Mais, vous savez, j’étais jeune et insouciant alors j’ai continué.

Finalement, le jeu de l’attente a pris fin et ils m’ont attaqué physiquement une nuit – j’ai eu beaucoup de chance de m’en échapper avec seulement des coupures et des ecchymoses. Après cet incident j’ai ralenti un peu, j’ai cessé de sortir et j’ai essayé de me concentrer sur l’écriture à la maison. Je crois que c’était en 2002, quand une organisation islamiste a publié un livre et m’a déclaré Nastik-Murtad ou « Apostat-infidèle ». Je n’ai donc pas vraiment eu à déclarer publiquement que je quittais l’islam, ils m’en ont fait l’honneur.

Après cela, j’ai décidé de quitter le pays et, en 2003, je suis arrivé en Australie en tant qu’étudiant. Et si vous me demandez si je suis encore en danger aujourd’hui, et bien tout ce que je peux dire, c’est que je n’ai jamais sous-estimé leur capacité. Ce n’est pas seulement moi, celui qui est non-musulman, ou né musulman et qui ne se soucie pas beaucoup de l’islam – celui qui est différent d’eux est en danger aujourd’hui, et c’est la triste réalité.

FP : Que pensez-vous de l’impérialisme arabe et du colonialisme islamique ? Et comment fonctionne l’esprit d’un non-arabe converti dans ce contexte ?

HS : Ce qui m’a toujours frappé, c’est que l’islam est une autre forme déguisée de colonialisme arabe. En Asie du Sud-Est, vous verrez des gens pleurer constamment sur le colonialisme britannique et la façon dont ils en sont encore victimes. Cependant, personne n’a jamais parlé du colonialisme arabe qui est très actif dans tous les pays musulmans non arabes. L’islam est à l’origine une religion arabe, et ce n’est pas une religion de conscience, de croyance ou de spiritualité privée ; c’est une religion très politique et impériale. Ses lieux saints sont dans des terres arabes, l’arabe est la langue sacrée, et ses personnages historiques sont tous des arabes. Donc, ce qui arrive à l’esprit d’un converti non-arabe est très intéressant.

Un converti commence à ressentir une aversion pour sa propre culture non islamique, il devient fasciné par l’influence arabe et il veut faire partie de l’histoire arabe ; ironiquement, il commence à louer le Guerrier Arabe qui a conquis son pays. Et pour y parvenir, la première chose qu’il fait est de se détourner de tout ce qui est propre à son origine ethnique et il vit dans un monde de fantaisie fondamentaliste visant à purifier sa culture non islamique.

Vous pouvez voir cette névrose et ce nihilisme dans la mentalité des convertis et vous pouvez dire que c’est une maladie mentale incurable qui les a affectés et qui a troublé les sociétés depuis des milliers d’années. Le colonialisme arabe est à la fois politique et culturel, et je pense qu’il est la forme de colonialisme qui a survécu le plus longtemps. Vous voyez que c’est une mode aujourd’hui de blâmer l’impérialisme et le colonialisme européens, l’Occident et Israël en général pour tous les problèmes sur cette planète ; les musulmans n’ont jamais honte de se joindre à ce jeu du blâme. Mais quand il s’agit de l’impérialisme arabe ou du colonialisme islamique, les musulmans se sentent fiers et ils admirent les guerriers qui sont jadis venus du monde arabe et ont conquis les terres de leurs ancêtres.

Ainsi, le colonialisme islamique et l’impérialisme arabe ont ensemble conquis et détruit de nombreuses civilisations avancées et anciennes et apporté des changements catastrophiques dans les cultures des nations conquises. Vous pouvez dire que les Arabes ont été les impérialistes les plus réussis de tous les temps, parce que les fidèles convertis aiment à être conquis par les légendaires « Guerriers Saints » de la « Terre sainte », c’est est une sorte de salut pour les convertis.

FP : Quelle est votre interprétation de la guerre sainte selon l’islam ?

HS : L’islam a toujours été associé à des politiques d’expansion et c’est là que le djihad, ou guerre sainte, prend effet. Le Coran et les hadiths disent à maintes reprises que rien n’est plus grand ni d’un plus grand bienfait que le djihad au nom d’Allah. Certains apologistes vont essayer de vous dire que l’islam est une religion de paix, que le djihad est allégorique et ne signifie pas la violence… Mais la sanglante histoire de l’islam nous raconte une toute autre histoire. Et le Coran est censé être pris à la lettre. Mahomet a dit à maintes reprises que le Coran n’est pas de la poésie ni une allégorie, c’est la voix d’Allah lui-même, afin que chacun puisse la comprendre et la prendre au sérieux, en fait c’est même blasphématoire de penser le Coran comme une allégorie.

Dans le Hadith, la collecte des traditions, Mahomet a demandé de nombreuses fois à ses disciples de faire cesser toute pratique non islamique par la force. En tant que religion, l’islam a une longue tradition bien ancrée de haine à l’égard des incroyants. Dans le Coran, Allah a commandé à plusieurs reprises aux musulmans de livrer la guerre sainte et a promis des récompenses illimitées dans l’au-delà à celui qui devient un martyr dans la guerre pour la gloire d’Allah.

Si vous demandez à un soufi derviche turc qui exécute cette belle danse virevoltante, vous ne recevrez pas une image littérale de l’islam. Vous obtiendrez plutôt une vue humanitaire agréable de la philosophie mystique soufi. Mais malheureusement, l’islam dominant considère les soufis comme des hérétiques et ils ont été régulièrement persécutés par les musulmans à travers l’histoire.

Pour découvrir le vrai sens du djihad, vous devez vous pencher sur la vie de Mahomet, de ses compagnons et des dirigeants et penseurs ultérieurs de l’islam. Vous obtiendrez une image d’une très grande violence. Même les successeurs immédiats de Mahomet ont utilisé le terme djihad pour se référer à la conquête de nouveaux territoires, de sorte que je ne vois pas beaucoup de possibilité de malentendu ici.

Peu importe ce que les apologistes essaient de vous dire au sujet de la signification du djihad, pour la plupart des musulmans, il signifie simplement l’expansion du Royaume d’Allah sous le commandement d’Allah lui-même. S’ils meurent en poursuivant ce but ils sont des martyrs ou Sahid, celui à qui Allah garantit qu’il ira directement au paradis sans faire face au jugement dernier.

Des érudits musulmans comme Taqi al din ibn Taymiyyah, Mohammad ibn abdul Wahhab, Sayyid Qutb, Abdullah Mawdudi et Hassan al Tourabi ont beaucoup de comptes à rendre en cette matière. Les djihadistes modernes citent fréquemment ces érudits comme leur source d’inspiration. Ils ont fait valoir que les musulmans sont dans une bataille cosmique contre les forces des ténèbres. Ces forces des ténèbres ne doivent pas être tolérées, et même si Allah est ultimement responsable de la destruction de l’obscurité, les musulmans sont tenus de la combattre. C’est pourquoi jusqu’à aujourd’hui aucun religieux musulman réputé et aucun pays musulman n’a condamné le terrorisme. Vous voyez, presque tout dans le mode de vie occidental contredit la croyance islamique – l’Occident devient automatiquement la cible, donc les érudits musulmans ont divisé le monde en deux sphères différentes : le monde islamique ou Terre de Paix, et le monde non islamique ou Terre de Guerre.

FP : Alors les terroristes islamistes ne font pas une interprétation erronée de l’islam ?

HS : Non, les terroristes ne font pas une interprétation erronée de l’islam, en fait, ils interprètent l’islam très correctement. Théologiquement, c’est le devoir sacré d’un musulman de combattre jusqu’à ce que tout le monde se tourne vers Allah car il ne peut y avoir aucun autre Dieu. Allah est assez autocratique parmi les dieux et il n’aime pas coexister avec une autre divinité. Ça semble amusant, mais c’est vrai. Combien de pays musulmans pratiquent la démocratie ? le libéralisme, le respect de la vie privée et de la liberté individuelle, la liberté d’expression et la liberté de conscience – tout ceci, et tout autre élément de la modernité auquel vous pouvez penser est en contradiction directe avec la croyance islamique.

Peu importe ce que disent les apologistes, « islam » et « liberté » sont deux mots opposés avec des sens opposés. Vous voyez, à la différence du bouddhisme et du christianisme, l’islam n’est pas une religion personnelle ; l’islam est très pratique, social, éminemment politique, et non spirituel et son but est d’étendre son empire sur le monde. L’islam pénètre tous les aspects personnels de la vie humaine et impose ses diktats. La charia ou loi islamique est considérée comme la législation divine, et elle dicte tous les aspects de la vie humaine, de l’utilisation des cure-dents à la vie sexuelle, de l’abattage des animaux à quel verset vous devriez réciter lorsque vous êtes dans une toilette etc Tout ce que vous pouvez imaginer.

FP : Que pensez-vous de Mahomet et de ses fidèles ?

HS : Pour moi, Mahomet est sans doute l’un des personnages les plus influents de l’histoire humaine dans le sens où des millions de musulmans sont toujours prêts à mourir pour lui, et il est unique étant donné l’étendue de son influence. Toutefois, l’un des rares traits positifs de Mahomet est qu’il n’a jamais prétendu être parfait, même si des millions de musulmans le pensent encore aujourd’hui.

Je pense que Mahomet était toujours conscient de ses insuffisances humaines, il a tout fait pour s’assurer qu’il n’était pas adoré à la place de Dieu. Mais pour les musulmans, Mahomet est sans péché, l’homme le plus parfait et le plus grand ayant jamais vécu sur notre planète, et il est même le plus grand de tous les prophètes. Tout musulman adore Mahomet, sciemment ou inconsciemment et réagit avec une violence sans précédent s’il est diffamé par un dessinateur ou un romancier ou quiconque en cette matière.

Cependant, si vous suivez la biographie de Mahomet rapportée par de célèbres érudits musulmans tels que Bukhari, Ibn Ishaq et Al tabari vous trouverez de nombreux incidents où Mahomet étai loin d’être un homme parfait et sans péché. Sa cruauté envers les juifs, les païens mecquois et ses rivaux est bien documentée par les historiens musulmans. Il a massacré trois tribus juives entières – Banu Nadir, Banu Qurayaza et Banu Qaynuqa, tué le prince de Khaibar et fait son épouse prisonnière dans sa tente. Il y a de nombreux exemples, il vous suffit de lire les biographes musulmans dans toute traduction que vous souhaitez.

Les apologistes de l’islam vont essayer de justifier ces actions avec leur logique creuse, mais si tu es un prophète, tu devrais avoir une meilleure morale que l’homme moyen. Mahomet s’est marié 12 ou 13 fois – ce qui contredit sa propre prédication d’un maximum de quatre mariages, mais ce que je trouve le plus troublant, c’est que Mahomet a épousé Aicha, la petite fille de 6 ans de son ami le plus proche, Abubakkar. Maintenant si vous faites cela dans un monde moderne civilisé, vous serez déshonoré comme un pédophile et passerez le reste de votre vie en prison.

Dans un autre incident troublant, Mahomet a été attiré par Zayanab, la femme de son fils adoptif et plus tard il l’épousa. En tant que dirigeant, il a omis d’annoncer son successeur ce qui a conduit à la sanglante division chiite-sunnite de l’Islam et vous voyez, les deuxième, troisième et quatrième califes de l’islam ont tous été assassinés à la suite de cette lutte pour le pouvoir. Ce ne sont là que quelques exemples des incidents de la vie très mouvementée d’un homme très influent. Mais en ce qui me concerne, Mahomet n’était pas un saint. Il n’y a pas de doute qu’il était extrêmement influent, mais je ne vois pas en lui un homme parfait sans péché comme les musulmans qui essayent de l’idéaliser.

PF : Parlons un peu plus sur l’islam comme un système de croyance totalitaire comme vous avez discuté plus tôt.

HS : Comme je l’ai déjà dit, l’islam est dans un combat cosmique contre le monde non islamique. Je crois qu’en dehors des sectes mystiques soufies, qui sont pour la plupart identifiées comme hérétiques par l’islam dominant – le reste du monde islamique et son système de croyances est sans doute aucun de nature totalitaire.

Voyez-vous, les adeptes d’aucune autre religion n’essaient de créer des associations internationales d’États-nations qui sont fondés sur la religion. Seuls les musulmans le font, et ils l’appellent Oumma ou adeptes de Mahomet, à l’exemple de ce que faisaient les socialistes et les communistes révolutionnaires.

En matière personnelle, l’islam tente de régir toutes les phases de la vie ; le seul but de la charia est de contrôler la vie religieuse, sociale et politique de l’humanité dans toutes ses composantes. Le djihad et la charia sont deux outils ultimes des mécanismes de contrôle de l’islam. La vie de Mahomet reflète la nature même d’un système totalitaire. Il n’y avait pas de séparation entre l’Église et l’État ; Mahomet n’était pas seulement un prophète, il a joué le rôle d’homme d’État, de législateur, de juge, de dirigeant de la communauté et de nombreux autres rôles.

Vous pouvez donc voir clairement que le début de l’islam a été de nature totalitaire. Les musulmans sont tenus de suivre le Coran, le hadith (actes et paroles de Mahomet) et le verdict des docteurs de l’islam dans le cas où la réponse n’est pas trouvée dans les écritures. Fait intéressant, alors que toutes les autres lois sont humaines et en constante évolution, la charia est divine et immuable – l’intelligence humaine ne peut la critiquer, elle doit être acceptée sans doutes ni questions.

Vous voyez donc ici une société très étroitement contrôlée sans aucun espoir de liberté individuelle. La charia contient toutes sortes de principes fous, tels que l’intolérance à l’égard des Juifs et des païens, l’inégalité entre l’homme et la femme, des restrictions religieuses, sociales et financières pour les citoyens non-musulmans, l’acceptation de l’esclavage et de la polygamie, les châtiments barbares comme l’amputation des mains et des pieds des côtés opposés, l’arrachage des yeux et la décapitation – toutes sortes de choses.

Ces lois ont été données il y a plus d’un millier d’années et elles n’ont pas évolué depuis lors. La charia est clairement en décalage et n’est pas compatible avec notre XXIe siècle. Dans les derniers mille ans, nous avons beaucoup progressé, mais la loi islamique et sa vision du monde est coincée dans le désert médiéval, depuis des générations les musulmans sont pris avec la charia et ils ont besoin de secours. Pas de surprise, il n’y a guère de progrès intellectuel dans les sociétés musulmanes. Comment peut-il y avoir des progrès s’ils considèrent le Coran comme la vérité éternelle et la solution finale à tous les problèmes ? Le progrès exige le changement, l’islam est immuable. C’est pourquoi l’islam n’est pas seulement une religion, c’est un système de conviction totalitaire et les musulmans en sont les premières victimes – mais très peu d’entre eux s’en rendent compte.

FP : Que pensez-vous des réformistes musulmans qui tentent d’amener l’islam dans le monde moderne et démocratique ? Y a-t-il un espoir pour leurs efforts ? S’ils vous demandaient de l’aide, quels conseils leur donneriez-vous ?

HS : Écoutez, je ne pense pas que vous pouvez être un Musulman et un réformateur en même temps, c’est un paradoxe et une contradiction dans les termes. L’islam interdit la réforme, et les musulmans se sentent fiers en se vantant que contrairement à la Bible, le Coran n’a pas connu différentes éditions et versions, il est pur, saint et vierge.

Mahomet a insisté tout au long de sa vie que le Coran est la parole littérale de Dieu – la vérité une fois pour toutes, c’est tout. Alors, comment pouvez-vous apporter une réforme et rester un vrai musulman ? C’est une contradiction troublante, et je pense qu’elle est aussi trompeuse. Ces réformateurs continueront de vous dire que l’islam est la religion de paix et que le véritable islam n’approuve pas les actions des talibans, l’islam n’a rien à voir avec les djihadistes etc Vous finirez par en avoir marre. Ce déni est pathétique, vous n’avez pas à aller si loin pour voir si l’islam n’a réellement rien à voir avec ces actes barbares ou non. Il suffit de lire le Coran, les hadiths, la charia – les textes islamiques, et ils sont partout. Voilà pourquoi il est si important de permettre le débat et la critique de l’islam à travers le monde. Le débat intellectuel honnête et musclé est crucial pour créer une nation moderne et démocratique.

FP : Quel conseil donneriez-vous à ceux qui veulent sauver la civilisation occidentale ? Comment pouvons-nous mieux combattre notre ennemi dans la guerre totale ?

HS : Londres, New York, Sydney – toutes ces grandes villes ont une chose en commun : la plupart des musulmans y vont pour améliorer leur condition économique – les grandes villes sont comme des reines de beauté utilisées par tous et aimées par personne.

La plupart des musulmans ont d’ores et déjà dit clairement qu’ils n’ont pas l’intention d’être assimilés dans la société d’accueil ; au lieu de cela ils font des demandes à répétition pour mettre en œuvre la charia, au Canada, au Royaume-Uni et en Australie – comme s’il appartenait plutôt à la société d’accueil de changer.

Dans l’esprit d’un musulman, l’islam est une religion universelle, et il espère qu’un jour toute l’humanité embrassera l’islam. Il y a donc un élément de mentalité d’expansion chez eux, parce que l’islam ne se limite pas à la maison et aux relations personnelles. Pour les musulmans, l’islam est un code complet de la vie et la société doit adhérer à ce code. Vous voyez donc que la vision du monde de l’islam est très totalitaire, et vous devrez la combattre intellectuellement, et pas seulement militairement. C’est aussi une guerre idéologique, nous ne devons pas l’oublier.

Malheureusement, certaines sociétés occidentales continuent de fermer les yeux quand il y a de la violence d’un musulman contre un musulman : comme par exemple les adolescents forcés par les parents immigrants à suivre les codes islamiques. Certaines sociétés occidentales sont trop politiquement correctes pour prendre des mesures quand un libre penseur est attaqué pour son impiété, de peur de perdre le vote musulman ou leur soutien politique. Je crois que l’Occident doit toujours adhérer à ses principes de laïcité et prendre rapidement des mesures quand il y a de la violence contre les femmes ou lorsque quelqu’un est forcé de suivre le code islamique. Cela enverra un message très clair aux islamistes et aux djihadistes potentiels. Il existe un nombre croissant d’écoles islamiques dans les pays occidentaux, c’est une autre façon de laver le cerveau des enfants à un très jeune âge et de les isoler de la société en laissant entendre que « nous sommes musulmans, ils sont chrétiens, nous sommes différents ». Ils mangent du porc, nous pas, nous sommes différents, forcer les filles à porter le hijab envoie un message clair : nous sommes sacrées, elles ne le sont pas, elles sont des prostituées.

Il est donc très dangereux de fermer les yeux sur de tels incidents au nom de la promotion du multiculturalisme. Le respect des autres cultures, d’autres valeurs, c’est important et un élément essentiel de la laïcité et de la démocratie, mais si ces autres valeurs sont ici pour détruire notre civilisation et la modernité – alors nous devons les combattre vigoureusement avec la raison, des arguments, l’esprit critique, et des moyens juridiques et militaires si ça se transforme en violence, afin que nos valeurs de civilisation soient protégées.

La croyance religieuse est très bien, mais la soumission à la lettre des textes sacrés et aux institutions religieuses ne devrait pas être tolérée. En disant cela, un musulman doit avoir la liberté absolue à sa religion personnelle, mais s’il se lève debout et exige la peine de mort pour un écrivain ou prêche la haine au sein d’une communauté, il doit être sanctionné en conséquence par la loi.

Comme je l’ai dit, l’Occident doit respecter son principe de laïcité et défendre son droit démocratique et sa liberté à tout prix et les politiciens doivent cesser d’être trop politiquement correct et ils doivent être fermes quand il s’agit de défendre les valeurs fondamentales de la civilisation.

Cependant, nous devrions nous rappeler que ce n’est pas nécessairement un combat entre l’occident et l’islam – comme certains aiment à le dépeindre pour les fins de leur propre agenda. Comme je l’ai dit auparavant, les djihadistes divisent l’ensemble du monde en deux sphères – le monde islamique et le monde non islamique. Je ne vais pas faire ça. Pour moi, c’est l’ultime combat entre ceux qui valorisent la liberté, la paix et l’humanité et ceux qui ne les valorisent pas, et nous devons triompher à tout prix dans l’intérêt de notre propre existence.

FP : Hossain Salahuddin, je vous remercie pour cette entrevue. Je vous remercie pour votre courage et votre combat pour la liberté et la vérité.

HS : C’est un honneur. Merci

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La liberté de penser est dangereuse… pour l’Islam

Posté par Endy le 26 avril 2008

http://www.dailymotion.com/video/x56d47

Le clerc saoudien Muhammad Al-Munajid s’exprime sur la chaîne saoudienne Al-Majd TV le 30 mars 2007 sur le risque encouru si les musulmans se mettent à penser librement :

« Ils veulent exprimer leur opinion sur les règles religieuses »
« Cela commence par la liberté de penser, cela continue par la liberté d’expression, et cela finit par la liberté religieuse… Ce qu’ils veulent est dangereux… »

Pour Al-Munajid, la simple critique de l’Islam ne peut être tolérée. Elle ne peut être le fait que de « gens instruits » pas question pour l’homme de la rue ou pour les philosophes d’exprimer une opinion.

Il n’est pas non plus à l’abri de contradictions : »le bouddhisme vous plait ? devenez bouddhiste. Pas de problème… » dit-il mais plus loin, il parle de « châtiment pour apostasie »… tout un programme !

Evidemment, tout cela se passe loin de chez nous et il s’agit vraisemblablement encore d’un énième « extrèmiste », vous comprenez, l’Islam n’est pas vraiment comme ça, me dira-t-on. Mais j’attend toujours qu’on fasse des manifs pour Ehsan Jami ou pour Redeker et que l’on applique un principe de précaution. En lieu et place, on nous demande que « les manuels d’école ne donnent pas de l’islam l’image d’une religion hostile ou menaçante » (voir article du 21 avril sur le Conseil de l’Europe).

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Le Conseil de l’Europe appelle à cesser les critiques sur l’Islam

Posté par Endy le 21 avril 2008

Dans une résolution adoptée à l’unanimité le 15 avril, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a appelé les gouvernements européens à condamner et combattre ce qu’ils appellent « l’islamophobie ».

Rappelons que le terme « phobie » signifie « peur infondée et irrationnelle ». En d’autres termes, c’est une « invitation » à cesser toutes critiques sur cette religion.

Résolution 1605 (2008)

l’Assemblée invite les Etats membres du Conseil de l’Europe :

9.2. à condamner et combattre l’islamophobie;
9.7.4. en accordant aux immigrés en situation régulière le droit de vote et d’éligibilité, au moins aux élections locales et régionales, afin qu’ils puissent avoir une influence sur l’administration publique et les autorités au niveau local;
9.7.8. en supprimant tout obstacle juridique ou administratif sans objet à la construction d’un nombre suffisant de lieux de culte adaptés à la pratique de la religion islamique;
9.7.9. en s’assurant que les manuels d’école ne donnent pas de l’islam l’image d’une religion hostile ou menaçante;
9.12. à encourager des projets informatifs sur la contribution de l’islam aux sociétés occidentales afin de surmonter les stéréotypes sur l’islam;
10. L’Assemblée appelle les dirigeants et les personnalités qui influencent l’opinion à agir de façon responsable afin d’éviter d’encourager la discrimination et l’islamophobie.

Texte intégrale de la Résolution ici

Je reviens ensuite sur les points que j’ai mis en gras mais le point 9.7.4 a particulièrement attiré mon attention : Qu’on veuille bien m’expliquer ce que le droit de vote des immigrés a avoir là-dedans ? C’est un amalgame plus que douteux qui consiste à lier le sort des immigrés et de l’islam . C’est d’autre part se mettre à peu de frais la gauche, les immigrés dans leur ensemble et les associations « anti-raciste » dans la poche. Enfin, c’est surtout une manière d’intégrer les Imams à la politique locale… avec la partialité qu’on devine dans leurs décisions.

Qu’on m’explique ensuite comment ne pas donner une image « menaçante » (9.7.8.) d’une religion conquérante de l’aveu même de ses défenseurs ? Faudra-t-il ne plus parler des batailles de Vienne et de Poitiers ? Faudra-t-il que les Croisades ne soient plus qu’agressions chrétiennes comme c’est déjà enseigné ? Faudra-t-il déclarer amicaux les attentats de Madrid, Londres, Paris ?

Quant à « la contribution de l’islam aux sociétés occidentales » (9.12), faudra-t-il remettre au goùt du jour que la philosophie grecque aurait été « ré-introduite » par les Musulmans, alors qu’il n’en est rien ? Cette réfutation a été opérée, entre autres, par Sylvain Gouguenheim dans « Aristote au Mont Saint-Michel. Les racines grecques de l’Europe Chrétienne ».

Le révisionisme sauce islamique va bon train, encouragé par nos politiciens !

 

 

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L’Islam et sa critique

Posté par Endy le 20 avril 2008

 

Aujourd’hui critiquer l’Islam équivaut pour beaucoup de musulmans et certains non-musulmans à être un raciste anti-arabes. Pourtant l’ Oumma (la communauté d’Allah) n’est pas un groupe humain ethnique, que je sache, on ne peut donc pas racialiser la question. Il existe en effet des musulmans Asiatiques, Africains, Européens…

critique De même, la gauche, l’extrême-gauche (excepté les anars) et une partie de l’extrême-droite française, dénoncent rarement les crimes des fondamentalistes musulmans sauf, bien sur, s’il s’agit d’un attentat spectaculaire et médiatisé. Mais même en ce cas, ils dénoncent les Etats-Unis, Israël et parfois l’Europe comme en étant les responsables directs. Critiquez ce point de vue et vous êtes alors taxé de « sioniste », de « bushiste » ou de « facho » suivant le cas. Mais il y a pire :
Dénoncer l’application d’une partie de la Charia en France ou les demandes répétées des musulmans en ce sens est tout aussi condamnable pour ces bien-penseurs et cette fois, en plus d’être raciste ou sioniste, vous voici intronisé « intolérant ».

 

RENVERSEMENT DES RÔLES

Dans tous les cas, il y a inversion des rôles, le musulman devenant une « victime », ou de notre critique ou de notre volonté de ne pas laisser se mettre en place des pratiques liberticides.
Cette dérive me rappelle une attitude décrite et dénoncée par Thomas Sowell :

« Je suis une victime. Donc, si vous n’accédez pas à mes demandes, et si vous ne me laissez pas marcher sur vous comme sur un paillasson, c’est une preuve que vous êtes une personne méchante, remplie de haine. »
Quelles que soient ses faiblesses logiques, cette tactique a connu un grand succès en politique. Les seules récompenses que l’on récolte, en répondant aux demandes irresponsables, sont encore plus de demandes irresponsables.
Notre vulnérabilité envers de telles méthodes est bien plus dangereuse que toute autre sujet particulier ou tout groupe spécifique, parce qu’elle veut dire que nous sommes des cibles faciles pour tous les démagogues politiques rusés qui se présentent et qui choisissent de nous retirer tout ce que nous avons, y compris notre liberté »

Nous voici prévenu.

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